DEMAIN IL SERA TROP TARD JEAN GATEL
La réalité est désormais là : on a cru en la croissance heureuse, elle ne
l'est pas ; on a cru en la terre inépuisable, elle ne l'est pas ; on a cru que
tout problème avait sa solution par une apologie de la technique et de
la science, mais celles-ci ne peuvent résoudre l'ensemble des
problèmes liés à l'essence même de l'humain. À trop vouloir
accumuler, le capitalisme industriel puis financier ne connaît que le
court terme et a oublié que le vivant n'était qu'une étape dans
l'histoire de la planète. Il a tout saccagé : faune et flore, océans et
terres, noyant la terre sous des tonnes d'immondices. Nous sommes
donc bien devant une crise systémique.
Inutile de mettre en avant tel ou tel aspect de cette crise : elle est
totale et signe la fin d'un cycle, celui du capitalisme hyperproductif,
destructeur et incapable de se transformer. Peu importe le respect du
vivant pourvu que l'on dégage des profits et des fortunes sans cesse
plus ostentatoires. Il faut produire et toujours persuader de
consommer. Aussi, est-il encore temps d'inventer un nouveau modèle
de développement basé sur une autre façon de consommer, de
produire, d'échanger dans la sobriété et la proximité ? Quelle part peut
prendre l'économie sociale et solidaire dans une nécessaire érosion du
néolibéralisme ?
Depuis deux siècles, les entreprises de ce secteur prouvent que l'on
peut contribuer au bien commun en refusant la loi du marché. C'est à
ces questions que Jean Gatel, ancien ministre de l'ESS, tente de
répondre. Argumenté d'analyses récentes sur l'état du monde et de
propositions concrètes, cet essai rend hommage à celles et ceux qui
tentent d'alerte, d'informer, de résister avant qu'il ne soit trop tard.
l'est pas ; on a cru en la terre inépuisable, elle ne l'est pas ; on a cru que
tout problème avait sa solution par une apologie de la technique et de
la science, mais celles-ci ne peuvent résoudre l'ensemble des
problèmes liés à l'essence même de l'humain. À trop vouloir
accumuler, le capitalisme industriel puis financier ne connaît que le
court terme et a oublié que le vivant n'était qu'une étape dans
l'histoire de la planète. Il a tout saccagé : faune et flore, océans et
terres, noyant la terre sous des tonnes d'immondices. Nous sommes
donc bien devant une crise systémique.
Inutile de mettre en avant tel ou tel aspect de cette crise : elle est
totale et signe la fin d'un cycle, celui du capitalisme hyperproductif,
destructeur et incapable de se transformer. Peu importe le respect du
vivant pourvu que l'on dégage des profits et des fortunes sans cesse
plus ostentatoires. Il faut produire et toujours persuader de
consommer. Aussi, est-il encore temps d'inventer un nouveau modèle
de développement basé sur une autre façon de consommer, de
produire, d'échanger dans la sobriété et la proximité ? Quelle part peut
prendre l'économie sociale et solidaire dans une nécessaire érosion du
néolibéralisme ?
Depuis deux siècles, les entreprises de ce secteur prouvent que l'on
peut contribuer au bien commun en refusant la loi du marché. C'est à
ces questions que Jean Gatel, ancien ministre de l'ESS, tente de
répondre. Argumenté d'analyses récentes sur l'état du monde et de
propositions concrètes, cet essai rend hommage à celles et ceux qui
tentent d'alerte, d'informer, de résister avant qu'il ne soit trop tard.
- ISBN : 9782372631389
- Titre : DEMAIN IL SERA TROP TARD
- Auteur : JEAN GATEL
- Editeur : LIBRE ET SOLIDAIRE
- Nb Pages : 144
- Largeur : 130
- Hauteur : 210