LE PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS ET LA FRANC-MAÇONNERIE QUERUEL ALAIN

S´il fut des entités ayant connu des destinées loin d´être des fleuves tranquilles, ce furent bien le parti communiste français et la franc-maçonnerie qui ont connu et suivi des chemins parallèles. Elles s´opposèrent fondamentalement sur tous les sujets. Le premier, de tendance révolutionnaire, n´avait que mépris pour la seconde, qui représentait à ses yeux le réformisme assimilé à un mouvement de renégats bernant les ouvriers. Les communistes devaient tenir les francs-maçons à distance s´ils espéraient pouvoir réaliser le « grand soir ». Dans une sombre histoire de prise du parti en vue de le bolcheviser, les francs-maçons en furent écartés, et les deux structures continuèrent leur route, chacune de leur côté, même si les vicissitudes de l´Histoire les virent se rapprocher à l´occasion d´événements douloureux pendant la période du nazisme, durant laquelle les deux camps combattirent ensemble. C´est à un mouvement de balancier que l´auteur nous convie avec ce récit qui s´étale sur un siècle, dont la première moitié a vu le parti communiste au zénith avant de voir son astre s´éteindre progressivement dans sa seconde partie, à l´inverse de la franc-maçonnerie. Celle-ci, après avoir dû se reconstruire après la Seconde Guerre mondiale, s´est aujourd´hui adaptée aux nouvelles problématiques de la société civile. Celles-ci permettant à ses membres de progresser dans leur quête, jusqu´à tendre à l´inaccessible étoile..